Après sa condamnation, l’ancien ministre de la justice Valentin Djènontin réagit

Impliqué dans un dossier de soustraction frauduleuse de document administratif, l’ex ministre de Boni Yayi, Valentin Djènontin a été condamné par le tribunal de Cotonou ce vendredi 22 novembre 2019. Suite à cette condamnation, l’ancien député béninois a réagit au micro des confères de Banouto.
2 ans de prison ferme et une amende de deux millions francs CFA, c’est la décision de la justice béninoise à l’encontre de l’opposant béninois Valentin Djènontin, en exil en France depuis septembre 2018.
Cette décision du tribunal est assortie d’ un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien député. Joint par le journal Banouto, Valentin Djènontin-Agossou dit n’être pas étonné d’une telle décision du tribunal de Cotonou.
«Je ne suis nullement surpris depuis qu’ils ont délivré la citation directe, un an après (les faits ndlr)», a déclaré.
Selon l’ancien ministre de Boni Yayi, cette décision du tribunal de Cotonou, est la conséquence directe de la rencontre manquée entre son leader Boni Yayi et le président Patrice Talon le mercredi 20 novembre à Cotonou.
«C’est une bonne réplique en représailles au rendez-vous manqué entre Talon et Yayi», a confié l’ex-parlementaire béninois qui affirme être «déjà habitué à ces coups à chaque sortie du président Yayi».
Pour l’opposant, le dossier de soustraction frauduleuse de document administratif dans lequel il est accusé, est un «faux dossier». L’ancien ministre de la justice, qui est condamné par défaut par la justice béninoise, comme tout fervent croyant, se tourne vers son Seigneur.
«C’est lui (Dieu ndlr) qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence», se résout-il.
Rappelons que les faits de soustraction frauduleuse de document administratif pour lesquels Valentin Djènontin a été condamné remontent à septembre 2018.
Son beau-frère qui travaille comme planton au Ministère de la justice aurait «frauduleusement soustrait» un courrier frappé du sceau de la confidentialité et destiné au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Le document administration aurait été frauduleusement soustrait au seul bénéfice de l’ancien député Valentin Djènontin-Agossou qui l’aurait ensuite divulgué sur les réseaux sociaux.
Par Gbènassé Junior